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Santé

Quatre pays d’Afrique autorisés à utiliser le vaccin contre Ebola

L’Organisation mondiale de la santé vient d'homologuer un vaccin contre Ebola dans quatre pays d’Afrique.

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En janvier 2020, au siège de l'OMS, à Genève en Suisse.

En janvier 2020, au siège de l'OMS, à Genève en Suisse.

© Fabrice Coffrini / AFP

Deux jours après avoir prolongé l’état d’urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) due à l’épidémie à virus Ebola en République démocratique du Congo ( RDC) qui sévit depuis aout 2018, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient tout juste d’homologuer le vaccin VSV-EBOV, Ervebo, commercialisé par Merck. En pratique, cette homologation suppose que désormais le laboratoire puisse constituer des stocks et distribuer largement ce vaccin dans les zones exposées au risque de flambées de maladie à virus Ebola.

Ce vaccin contre Ebola sera disponible au Burundi, au Ghana, en RDC et en Zambie

Une fois que les doses du vaccin seront disponibles, le vaccin pourra donc enfin être plus facilement utilisé dans quatre premiers pays du continent africain soit le Burundi, le Ghana, la RDC et la Zambie. D’autres pays suivront précise l’OMS dans son communiqué. L’organisation a fait ici preuve de diligence en accélérant les différentes étapes des démarches réglementaires, cette autorisation finale intervenant 90 jours après les premières évaluations favorables et la qualification du vaccin

Pour rappel, l’épidémie actuelle qui s’est déclarée au mois d’aout 2018 a provoqué environ 2300 décès. C’est déjà la dixième survenant sur le sol congolais et la plus grave depuis la première épidémie survenue entre fin 2013 et 2016 ayant touché l’Afrique de l’Ouest.

L'OMS doit réévaluer la situation au plus tard dans 2 mois

Quant au vaccin, il s’est révélé efficace à 97,5%. Par contre la lutte contre la maladie est elle compliquée tant par l’insécurité locale et les violences armées que par le déni de la maladie, le refus de la vaccination et de l’hospitalisation des proches contaminés et des enterrements. Il est prévu que la situation soit réévaluée dans deux mois ou plus tôt si la situation l’exige, a précisé l'OMS. 

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