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Santé

BPCO : la maladie du fumeur fait de plus en plus de morts

Malgré un taux de mortalité en baisse, l'augmentation du nombre de malades de la bronchopneumopathie chronique obstructive entraîne une augmentation mécanique de 12% du nombre de morts depuis 1995, d'après une analyse internationale.

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BPCO : la maladie du fumeur fait de plus en plus de morts

En France, 1,7 million de personnes sont atteintes de BPCO.

FANATIC STUDIO / SCIENCE PHOTO L / FST / Science Photo Library / AFP

Le souffle de plus en plus court dans les escaliers, puis dans la simple marche, les séjours à l'hôpital, une sexualité contrainte et qui s'essouffle : vivre alors que sa capacité respiratoire s'échappe est une gageure. Cette souffrance mal connue du grand public est pourtant quotidiennement vécue par 1,7 million de Français atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Bonne nouvelle cependant : entre 1995 et 2017, le taux de mortalité dans la BPCO a diminué de 12%. En revanche, le nombre de malades et donc de morts ne cessent d'augmenter, de 12% également, annoncent des chercheurs dans la revue European Respiratory Journal à l'occasion de la Journée mondiale de la BPCO.

La BPCO, quand les poumons de 175 millions de personnes s'essouffle

Le principal responsable de la bronchopneumopathie chronique obstructive, ou BPCO, c'est le tabac, dans 80% des cas. "Parmi les autres facteurs de risque, on note les expositions professionnelles, la pollution atmosphérique, l’exposition passive à la fumée de cigarette et des facteurs génétiques", précise Santé Publique France sur son site. En résulte une inflammation des poumons, dont les tissus s'endommagent, un rétrécissement des voies respiratoires et la disparition peu à peu des alvéoles pulmonaires dont le rôle est de récolter l'oxygène de l'air respiré. La toux et la bronchite chronique, puis la dyspnée (essoufflement) qui en résultent passent inaperçus au début et s'installent progressivement, jusqu'à parfois nécessiter des hospitalisations. Il n'existe pas de traitement curatif, mais elle peut être traitée avec des médicaments et des programmes d’exercices supervisés.

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