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Pollution

Le tourisme maritime mondial arrive à saturation

La fréquentation croissante des zones côtières l’été perturbe de plus en plus fortement l’environnement, révèle un rapport. L’impact du tourisme devrait être mieux évalué pour en réduire les nuisances.

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Une plage de Sydney lors d'une vague de chaleur, le 28 décembre 2018 en Australie

Une plage de Sydney lors d'une vague de chaleur, le 28 décembre 2018 en Australie

AFP/Archives - PETER PARKS

SATURATION. Les exemples se multiplient. Devant une fréquentation incontrôlable, partout dans le monde, les pouvoirs publics ferment ou limitent l’accès à des sites remarquables. En Thaïlande, Maya bay lieu de tournage du film La Plage est désormais interdite, de même que l’île de Boracay aux Philippines. En France, la réserve de Scandola est menacée par les trop nombreux bateaux. En Italie, Venise proteste contre le passage des grands navires de croisière. Les touristes saturent les côtes. L’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) vient d’y consacrer un rapport qui plaide pour un encadrement renforcé de cette activité économique.

Le secteur est en effet un poids lourd de l’économie mondiale. 1,4 milliard de voyages ont pour but les vacances. Il devrait y en avoir 1,8 milliard en 2030. Une prévision vraisemblablement sous-estimée : les Asiatiques commencent seulement à prendre l’avion. Première région de destination, l’Europe devrait enregistrer 780 millions de touristes en 2030 tandis que l’organisation mondiale du tourisme prévoit une augmentation de 150% pour l’Asie et le Pacifique. Le secteur représente 319 millions d’emplois soit un sur dix dans le monde. Il pèse 10,4% du Produit intérieur brut (PIB) mondial. En 2018, il a crû de 3,9%, soit plus que l’économie mondiale à 3,2%. Tous les ans par exemple, 350 millions de personnes visitent les barrières de coraux dans le monde et y dépensent 31 milliards d’euros.

La croissance du tourisme mondial depuis 1950. © UNWTO

Le tourisme est peu contraint par les règles de protection de la nature

EMPREINTE. La pression sur les ressources naturelles va de pair avec d’importantes pollutions des eaux marines, le dépôt de déchets, la dégradation de la qualité de l’air.

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