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Patrimoine

Un "grand parapluie" va être déployé pour protéger Notre-Dame des intempéries

Si la pluie, attendue durant les jours prochains à Paris, venait à s’accumuler sur la voûte de Notre-Dame, celle-ci pourrait s’effondrer. Pour écarter cette menace, une gigantesque bâche devait être "rapidement" dressée en guise de toit provisoire.

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Bientôt un "parapluie géant" sur le toit de Notre-Dame.

© Ibrahim Ezzat/NurPhoto

Comme nous l’expliquions il y a quelques jours, l’une des opérations à effectuer d’urgence sur la cathédrale Notre-Dame de Paris est celle qui consiste à installer une couverture de pluie sur l’édifice désormais privé de son toit. Charlotte Hubert, présidente de la compagnie des architectes en chef des monuments historiques, a expliqué vendredi 19 avril 2019 sur BFM Paris que mettre la cathédrale "hors d’eau" était en effet la priorité du moment, alors que des intempéries sont attendues dans les jours à venir sur la capitale.

"Un toit pointu, plus haut que le toit qu’elle avait avant"

Philippe Villeneuve, architecte en de Notre-Dame, va ainsi créer "un grand parapluie", soit un système d'étanchéité provisoire utilisé sur les chantiers. "Ce que l’on appelle un grand parapluie dans notre jargon, c’est une grosse structure bâchée", a clarifié Charlotte Hubert. Celle-ci devrait prendre la forme "d’un toit pointu, plus haut que le toit qu’elle avait avant", afin de laisser un certain espace de travail aux artisans qui œuvreront à la reconstruction de la charpente. 

De son côté, le ministre de la Culture Franck Riester a assuré que cette toile étanche sera installée "rapidement", sans donner plus de précisions. "S'il se mettait à pleuvoir, il y aurait une accumulation d'eau et ça pèserait sur la voûte", prévenait-il, cette fois sur BFMTV. En cas de précipitations, l'eau pourra ainsi s'écouler le long des parois de la bâche.

Quatre zones sous haute surveillance

Il faut rappeler que quatre jours après le dramatique incendie qui a ravagé la cathédrale parisienne, plusieurs de ses zones n’ont pu encore être sécurisées et menacent de s’effondrer : l’angle du beffroi sud, qui a tant souffert des flammes que pierres et chimères pourraient tomber ; le pignon ouest, situé entre les deux beffrois, qui penche dangereusement vers l’avant ; le pignon du transept nord, qui, s’il a été provisoirement renforcé par un étayage en bois, reste bancal ; et enfin, la voûte de la nef elle-même, qui présente un trou béant et se veut de fait totalement déséquilibrée.

 

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